Dominant l'agglomération niçoise depuis 1881, l'observatoire fait de Nice l'une des premières villes de France en matière d'observation et d'étude astronomiques.

Historique :
Le baron Raphaël Bischoffsheim, d'origine hollandaise, souhaitait doter la science d'un grand observatoire ; on lui conseilla le site de Nice. Il acquit 35 hectares au Mont Gros et confia l'installation et l'aménagement à l'architecte Charles Garnier, assisté de l'ingénieur Gustave Eiffel.

En 1883 le "petit équatorial" est achevé ; en 1886, le "grand cercle méridien" ; en 1887, le "grand équatorial" ; en 1892, "l'équatorial coudé".

Détail technique :
l'installation pour le grand équatorial d'une coupole mobile de 24 mètres de diamètre, flottant malgré son poids dans une cuve d'eau glycérinée et pouvant être actionnée à la main autour de son axe vertical.

L'observatoire employait à l'époque plus de cent astronomes et techniciens :
- Javelle y découvrit 2 000 nébuleuses,
- Giacobini une douzaine de comètes,
- Perrotin y étudia l'aspect physique de Mars et Vénus.

Légué par le baron à l'université de Paris, il connut des difficultés financières réduisant les effectifs à cinq astronomes. Aujourd'hui rattaché à l'université de Nice, il connaît un renouveau.