La société des Courses fut constituée en 1865, mais la première course n’eut lieu que le 4 février 1869. Elle fut gagnée par Astrobale, un cheval appartenant au Baron Finot.
Rapidement l'hippodrome fut connu de toute l'Europe. Par beau temps on pouvait y passer la journée : on déjeûnait sur place, on pariait, on assistait à la course et, dans les tribunes, on tenait salon.
En 1902 les Courses de Nice, grâce à la création d'un prix de cent mille francs, passèrent au premier plan du turf international.
L'hippodrome survit jusque dans les années vingt et disparut (transféré à Cagnes sur Mer) après la seconde guerre mondiale, lors de l'agrandissement de l'aérodrome et sa transformation en aéroport moderne.
En 1910 l'aviation est à la mode, Nice veut organiser des meetings. On aménage une première piste rudimentaire en empiétant sur l'hippodrome et un terrain de tir militaire.
L'hydraviation est en plein essor dans l'entre deux geurres, on songe à tranférer l'aérodrome sur la rive gauche du Var. Mais le projet est abandonné à l'initiative de Jean Médecin.
En 1937 on construit un nouveau terrain d'aviation, sur le même site, après d'importants travaux de remblaiement et d'assainissement. La longueur de la piste est de seulement 700 m.
La piste est doublée en 1944 par les alliés, nécessitant le remblaiement de plusieurs hectares sur l'embouchure du Var. 1946 : ouverture au fret commercial, on remblaie à nouveau le Var pour allonger la piste à 2 200 m ; 1954, nouveaux remblaiements, nouvelle piste ; 1969, allongement à 3 000 m.
En 1975, les structures étant devenues insuffisantes, un gigantesque programme d'extension fut lancé : construction d'une seconde piste et création d'un nouveau port. Pour cela, il faut avancer encore sur la mer. Le projet du port sera abandonné, suite à l'effondrement catastrophique d'une digue en 1979. La piste fut inaugurée en 1983.
Le nombre annuel de passager de 1946 est devenu le chiffre journalier de l'année 2000. Aujourd'hui,
Aéroport International Nice-Côte-d'Azur joue dans la cour des grands : derrière Paris mais avant Marseille...