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Transports en commun de Nice
Traverser Nice Lentement

Voici la petite histoire des Transports en communs de Nice :

L'âge du Cheval : 1833-1895
L'âge des Tramways : 1900-1925
Les T.N.L. et le trafic marchandises
L'exploitation mixte Tramways & Autobus : 1925-1942
La modernisation du Réseau : 1945-1953
La vogue du Trolleybus : 1953-1970
La fin des T.N.L. : 1970-1973
Les T.N. : 1974-1991
SUNBus : 1992-2004
Ligne d'Azur : 2005-....




L'âge du Cheval : 1833-1895
L'omnibus sur la place MassenaC'est l'époque des cavaliers, des calèches, des diligences et des fiacres-taxis.

Vers 1833, Monsieur Legrand, propriétaire de l’Hôtel de France, boulevard du Midi (actuel Quai des Etats-Unis), achète à Paris un grand omnibus et trois gros chevaux percherons.

Il organise un service de transport reliant 2 fois par jour Nice au Pont du Var, pour le prix de 40 centimes.

1854 :Création d’un Service d’Omnibus à Chevaux
Pont Vieux – Le Ray (qui équivaut à Garibaldi – Le Ray)

1865 :Réseau Urbain d’Omnibus à Chevaux
Pont Vieux (Garibaldi) – Le Ray
Port – Gare P.L.M.
Place Napoléon (Nord de la place Masséna) – Magnan
Place Charles-Albert (Sud de la place Masséna) – St Barthélemy

Le succès des transports en commun appelle des perfectionnements techniques.

La ville de Nice obtient par décret, l’autorisation d’établir des rails sur ses voies publiques : le premier tramway à chevaux est inauguré en 1878.

27 février 1878 : Masséna – Magnan

1879 : Création des Services de Tramway à Chevaux
Masséna – Abattoirs
Masséna – St Maurice
Pont Magnan – Ste Hélène
Les lignes sont établies à voie unique et à l'écartement normale (1 440 mm).

4 sept. 1879 : Le réseau est rétrocédé à la Compagnie Générale des
Omnibus de Marseille
.

1887: Après la déchéance de la Compagnie Générale des Omnibus de Marseille, la Société nouvelle des Tramways de Nice (SNTN) reprend l'exploitation du réseau.

16 septembre 1897 : Création de la Compagnie des Tramways de Nice et du Littoral (T.N.L.). Elle se substitue à l'ancienne "Société nouvelle des Tramways de Nice"

L'âge des Tramways : 1900-1925
Un Tramway sur l'AvenueLa véritable révolution en matière de transports en commun est l’avènement de tramway électrique.

31 décembre 1899 : le premier tram électrique circule entre le dépôt de Ste Agathe et Masséna. Le 13 janvier 1900, le premier tramway muni de trolleys circule dans Nice.

Plus tard, les élégantes voitures jaunes de la compagnie Thomson-Houston feront oublier les omnibus à chevaux.

1900 : mise en service des Tramways Electriques sur le Réseau de Nice.
13
1
7
12
14
30
2
3
janvier
février
février
février
mars
mars
juin
novembre
Nice – Cimiez
Masséna – Villefranche
Masséna – St Laurent
Port – st Maurice
Masséna – Cagnes
Riquier – Saluzzo – Gare P.L.M.
Contes
Beaulieu
3 novembre 1902Le Réseau Urbain est terminé

Le centre du réseau est situé sur la place Masséna où convergent la majorité des lignes. Toutes les lignes sont électrifiées dès leur mise en service, et un parc de 100 motrices est utilisé.

Mise en service des Tramways électriques sur le Réseau départemental
20 décembre 1902 :
7 novembre 1903 :
28 décembre 1903 :
7 décembre 1907 :
27 avril 1908 :
15 juin 1908 :
1 février 1909 :
1911 :
2 octobre 1911 :
15 avril 1912 :

15 avril 1912 :
Garavan – Cap Martin (exploitée séparément)
Nice – Monte-Carlo
Monte-Carlo – Menton
Villefranche – St Jean-Cap-Ferrat
Magnan – Madeleine
Nice – Levens
Contes – Bendejun
Pont de Peille – La Grave
Menton – Villa Caserta
Menton – Sospel

le Réseau Départemental est terminé

Toutes ces lignes sont déclarées d'utilité publique le 10 février 1906. Le tramway atteint ainsi Antibes, où il donne correspondance au réseau des tramways de Cannes.

La compagnie T.N.L. exploite alors un réseau urbain et un réseau départemental très étendu qui voit l’apogée de son extension en 1912, avec l’ouverture de la ligne Menton – Sospel franchissant le fameux viaduc du Caramel.

Les T.N.L. et le trafic marchandises
Service assuré entre les usines de Contes, l’usine à gaz de Nice, la gare P.L.M. de Nice, la gare Sud France et le Port.

Les usines de chaux et ciments étaient desservies par des trains de 5 à 6 wagons de 5,5 tonnes pouvant recevoir 12 tonnes de charges. Ils étaient dirigés essentiellement sur le Port de Nice. L’usine à gaz, située sur le parcours, était desservie par des trains de charbon venant de Gambetta.

Les T.N.L. assuraient totalement le transit marchandises déchargées des bateaux. Le service effectué entre le Port et la Gare du Sud empruntait le trajet de la ligne 12, (rue Barla, de Lépante et Assalit) ; les voies étaient raccordées à celles de Sud France au passage à niveau de Gambetta.

En 1910, le tonnage total transporté s’élevait à 198 000 tonnes. En 1928, il était passé à 429 000 tonnes.

Parc matériel : 13 tracteurs et 160 wagons.

L'exploitation mixte Tramways & Autobus : 1925-1942
Un bus du littoralLa première ligne d'autobus urbains est inaugurée à Nice, le 28 mai 1925. Elle relie la Place Masséna à St Sylvestre par l'Avenue de la Victoire.

Ces robustes véhicules, du modèle utilisé à Paris, possèdent une plateforme arrière découverte.

Le nombre des tramways va aller diminuant. Des autobus Renault TN.4 et Panhard les remplacent.

Suppression des Tramways et Mise en service d'Autobus T.N.L.

Les lignes côtières souffrent de la forte concurrence des véhicules routiers. Elles disparaissent dès 1929. La totalité du réseau suburbain est supprimé en 1934. À l'époque, la presse, enthousiaste pour l'automobile, a salué la disparition de ce vieux moyen de transport.

29 octobre 1929 :
26 janvier 1931 :
9 mars 1931 :
23 mars 1931 :
18 juin 1931 :
1 juillet 1931 :
21 janvier 1932 :
7 octobre 1934 :
Antibes
Monte-Carlo
St-Jean-Cap-Ferrat
Menton-Sospel
Villevranche
Levens
Monte-Carlo - Menton
le tramways roule, pour la dernière fois, sur l'Avenue de la Victoire et la Place Masséna.

1939 : il n'y a plus que 4 lignes de tramways à la déclaration de la guerre ....
Ligne 3 :
Ligne 9 :
Ligne 22 :
Ligne 35 :
Abatoirs - La Madeleine- Trinité Victor
Port - Saint Augustins
Gare PLM - Carras
Rue Hôtel des Postes- Cimiez
.... laquelle entraîne la réquisition des autobus.

Les vieux tramways repris, agrandis et modernisés, vont rendre de nouveau un service inappréciable aux Niçois. Deux lignes même sont ré-ouvertes :
Ligne 6 :
Ligne 7 :
Passage à niveau - Pasteur
Passage à niveau - Riquier

Les lignes de Contes et de La Grave de Peille sont également ré-ouvertes. Le réseau compte alors 48 motrices et 22 remorques (quelques motrices furent d'ailleurs construites en 1942).

C'est pendant la guerre, en 1942, sur la ligne de Cimiez (ligne 35), qu'apparaîtra un nouveau type de véhicule : le Trolleybus. Ce mode de transport souple, silencieux et confortable est acceuilli avec enthousiasme.

30 avril 1942 :
30 décembre 1942 :
30 août 1943 :
30 août 1944 :
30 août 1948 :
30 août 1951 :
30 août 1954 :
mise en service des Trolleybus sur Cimiez
liaison Cimiez - Place Gambetta
liaison Cimiez - St Maurice
liaison Cimiez - St Sylvestre (ligne 1/35)
Pasteur - St Sylvestre par Cessole (ligne 4)
Port - Carras (Ferber) (ligne 9)
Passage à niveau - Riquier (ligne 7)

Ces lignes seront modifiées par la suite.

La modernisation du Réseau : 1945-1953
Après la guerre, les approvisionnements en matières premières et carburants redeviennent progressivement normaux et les fabrications de matériels reprennent.

De nouvelles voitures, dans lesquelles les voyageurs montent par l'arrière et descendent par l'avant, font leur apparition.

Les trolleybus et autobus éliminent progressivement les tramways (dont le réseau a souffert des années de guerre et d'occupation).

Les lignes furent supprimées dans l'ordre suivant :
1947 :
1948 :
1950 :
1951 :
1953 :
ligne du Grave de Peille
le 28 novembre, ligne 22
ligne de Contes et ligne 6
ligne 3 et 9
le 10 janvier, ligne 7

Le dernier tramway sera enterré en grande pompe le 10 janvier 1953. Sur le parcours de la ligne 7 (Riquier - Passage à niveau), un cortège de funérailles a été organisé. Il comprenait :







10°
12°
Voiture à chevaux (reconstituée)
Motrice 204 à boggies - 1910
et 4° Motrice Type C - 1924
Motrice Type D - 1928
et 7° Motrice Type E - 1941
Autobus n° 257 - TN 4 C
Autobus Chausson Wilson (Série 111 à 120)
et 11° Autobus Berliet nouveau modèle - P.L.R. 121 à 130
Trolleybus Rouge et Crème (Série 1 à 8)

La vogue du Trolleybus : 1953-1964
Un trolleybus au terminus de St-SylvestreLa Compagnie T.N.L. poursuit la modernisation du réseau. Elle étend ses lignes et améliore la qualité des ervices offerts.

Dès 1954, les trolleybus circulent sur la ligne 7.

L'année suivante, la sous-station de Californie est mise en service, celle de Ste Agathe est aménagée.

En accord avec la Ville et la Chambre de Commerce, un service spécial de passagers d'avions est assuré entre l'aéroport et le centre-ville en 1957.

La Ville continue à s'étendre... De grands édifices sont construits à sa périphérie... En 1959, le tronçon Carras - St Laurent et l'embranchement pour l'aéroport sont mis en service ; les départ des lignes 9A et 10 sont transférés de la Gare TNL au Port.

En 1961, la ligne 18 (Gare TNL - Comte de Falicon) est ouverte et la ligne 17A relie le Parc Impérial à la Moyenne Corniche.

A partir de 1963, de grands travaux de voirie bouleversent à nouveau la physionomie du réseau.

La mise en sens unique des rives du Paillon amène le remplacement des trolleybus par des autobus sur la ligne 4.

Le chantier, ouvert Avenue Borigionne, entraîne la dépose des installations de ligne aériènne sur cette artère. Les lignes 1, 2 et 2A doivent subir un détournement d'ittinénaire et il est nécessaire de faire également appel aux autobus pour assurer les services sur ces lignes.

On voit ainsi que le trolleybus, asservie à ses installations fixes, supporte mal les tranformations des Villes. C'est pourquoi, malgré ses avantages techniques considérables et son confort, il devra faire place à l'autobus sur des itinéraires qui n'auront pas acquis leurs stabilité.

Dernier témoin, la ligne 15 (Place Magenta - Cimiez, avec son prolongement à Rimiez), est supprimée le 12 septembre 1970.

La fin des T.N.L. : 1970-1973
Les années 1970-1973 constituent une période charnière. Les premiers couloirs réservés sont créés sur les deux rives du Paillon et, après une période d'expérimentation sur la ligne 15, l'exploitation à un agent se réalise sur tout le réseau.

L'année 1971 voit la création d'une carte annuelle de libre circulation, payable mensuellement par prélèvement banquaire. En juillet 1972, le parking de dissuasion (Ferber) est ouvert au public.

La concession arrivée à échéance à la fin de 1972, est prolongée d'une année. La compagnie TNL créé une filiale, afin de continuer l'exploitation du réseau niçois. Elle fut constituée le 20 juillet 1973, sous le nom de Société des Transports urbains de Nice (TN).

Les T.N. : 1974-1991
Le 2A à l'arrêt 'Gare Routiere'La ville accorde à la nouvelle société une concession de quinze ans, entrant en vigueur le 1er janvier 1974.

En 1974, la création d'une carte de libre circulation, vendue aux salariés avec une réduction de 50%, connaît instantanément un très vif succés. La même année, une navette de minibus dessert le bas du Mont Boron.

1975 : le dépot de Sainte Agathe est abandonné, un centre commercial Euromarché (aujourd'hui Carrefour Nice TNL) et une résidence le remplace. Un nouveau est construit à Drap (inauguré le 29 août).

Entre 1975 et 1976, la ligne 16 (Masséna - L'Ariane) est reprise par la société ; une ligne de rocade relie le Port à St Sylvestre : le quartier des Moulins est desservi par les lignes 9 et 10 ; la ligne 12 est prolongée jusqu'aux Constellations.

L'année 1976 voit également la création d'un billet de tarif unique social pour familles nombreuses, mutilés, militaires, salariés et scolaires.

Entre 1977 et 1980, le renforcement des lignes du réseau se poursuit et de nombreuses navettes de minibus sont créées, dont la dernière en 1979.

Sur le plan des tarifs, la suppression du tarif double après 22 heures, la suppression du billet de 3° Zone ainsi que la limitation à 6 tickets sont décidés. De plus, des cartes hebdomadaires et un billet de libre circulation touristiques sont créés.

Le 22 mars 1990, le conseil municipal annonça la décision de transférer à la SEMIACS (Société d'Economie mixte intercommunale pour l'Amélioration de la Circulation et du Stationnement) la concession du réseau urbain à son échéance à la fin de l'année suivante. Ce qui suscita une certaine polémique entre la municipalité, l'exploitation en place et le personnel du réseau. Le 31 décembre au soir les TN cessent d'exploiter le réseau.

Le 9 en direction du port SUNBus : 1992-2004
Le 10 vers le PortLe 1er janvier 1992, la SEMIACS devient concessionnaire du réseau de Nice pour une durée de dix ans. L'exploitation est confiée à une entreprise constituée à cet effet, la Socité nouvelle des Transports de l'Agglomération niçoise (ST2N). En septembre 1992, une dénomination mieux perceptible par le public fut atribuée au réseau niçois : SUNBus (Service urbain de Nice).

1999 : mise en place d'un système de validation magnétique et/ou sans contact. La ST2N est chargée de la commercialisation des titres de transport sur l'ensemble du réseau. Il existe différents titres disponibles, ainsi que des abonnements. Les titres vendus sont magnétiques et sont à composter.

Ligne d'Azur : 2005-....
Le new Trambalan !Le réseau SUNbus a été rebaptisé Lignes d'azur au 1er janvier 2005 lors de l'unification des réseaux de transports de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur alors communauté d'agglomération. Depuis ce changement, celui-ci a été remanié, de nouvelles lignes créées.

Après un premier coup de pioche en août 2003, la ligne 1 du tramway de Nice fut enfin inauguré en grande pompe, le 24 novembre 2007.

En 2006, le réseau unique de la Communauté d’Agglomération comprend :
  • 24 communes desservies,
  • 500 000 habitants concernés,
  • 67 lignes régulières,
  • 19 lignes scolaires ou services spéciaux,
  • 4 lignes "Noctambus" (services de nuit),
  • 11 services de transport à la demande "Créabus",
  • 335 bus en circulation,
  • 11 lignes TAM affrétées au tarif Ligne d’Azur.
2008 : création du Ticket Azur, un titre de transport à tarif unique (1 €) qui permet d'effectuer une correspondance entre le réseau interurbain Transports Alpes Maritimes et un des réseaux urbains du département. Il s'est désormais fondu dans le réseau Lignes d'azur.

3 mai 2013, le prix du titre de transport "SOLO" passe de 1€ à 1,50€ (pour rappel au passage à l'euro en 2002 le prix était de 1,30€).

..........



Sources :- Indicateur Réseau des Transports Urbains de la Ville de NICE 1983
- Tramway de Nice et du Littoral de Wikipedia
- Lignes d'Azur de Wikipedia
- José BANAUDO "Nice au fil de TRAM, volume 1 : l'histoire"
Les Editions du Cabri 2004

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